• PORT-AU-PRINCE Le bilan des victimes du passage de l'ouragan Sandy sur Haïti s'élève à 51 morts, 15 disparus et 19 blessés tandis que les autorités continuaient d'évaluer les dégâts causés par plus de 50 centimètres de pluie enregistrés dans certaines régions du pays.

    Un précédent bilan avait fait état de 44 morts.

    Dimanche, la direction de la Protection civile d'Haïti a indiqué dans un communiqué que ses équipes et des experts internationaux avaient initié les évaluations.

    Le Premier ministre haïtien Laurent Lamothe a survolé samedi en hélicoptère les régions sinistrées pour avoir une idée de l'ampleur des dégâts. Mais "il faut attendre les prochains jours pour compiler des données plus spécifiques", poursuit la Protection civile.

    Les régions d'Haïti les plus affectées par les intempéries sont le département de l'ouest incluant Port-au-Prince, qui déplore une vingtaine de morts dont des familles ensevelies dans leurs maisons effondrées.

    Le sud d'Haïti est sévèrement touché avec 18 morts et de nombreuses destructions dans l'agriculture et les réseaux routiers.

    Dimanche, plusieurs villes étaient toujours inaccessibles à cause des tronçons de routes coupés et des ponts effondrés et endommagés.

    Alors que les organisations humanitaires internationales présentent en Haïti organisaient les secours, le gouvernement haïtien a annoncé l'arrivée prochaine d'une aide du Venezuela qui a envoyé un bateau et un avion cargo avec de l'eau et de la nourriture.

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  • En France et dans le monde, l'association Kokopelli agit comme un musée vivant de conservation et reproduction de ces magnifiques plantes. Elle vient cependant d'être accusée par la Cour européenne de justice qui, contre toute attente, donne raison aux semenciers et interdit à Kokopelli de poursuivre son activité ! Le lobbying des semenciers a gagné... 
     

    bevrijd ons zaaigoed !

    International day of action


    16.10.2012 15h00
    Manifestation, goûter et ateliers
    Rendez-vous à proximité de la place Rogier
    (point de ralliement à préciser)
    où se tient l'assemblée annuelle
    du plus gros lobby semencier européen l'ESA
    18h30
    Repas solidaire et ouvert à tous
    au "123" rue royale
    20h00
    Conférence sur l'actualité "semences"
    avec plusieurs intervenants
    suivie d'une projection de films
    free our seeds !
    Infos : www.seed-sovereignty.org adresse courriel Belgique : ReseauSoutienAP@gmail.com

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     Le Conseil national d'éthique suggère de rationner l'accès aux soins pour le traitement de certaines maladies. Une position qui provoque un tollé. A l'instar de cette chronique du scientifique José Luís Nunes Martins.

    Dessin de Kopelnitsky, Etats-Unis. Dessin de Kopelnitsky, Etats-Unis.

     

     

    Le Conseil national d'éthique pour les sciences de la vie [cet organisme indépendant auprès du Parlement portugais est l'équivalent du Comité consultatif national d'éthique français] affirme dans un rapport qui vient d'être rendu public que l'Etat portugais peut et doit rationner l'accès aux médicaments les plus chers pour le traitement des cancers, du sida et de la polyarthrite rhumatoïde. Le médecin qui dirige cette institution prétend qu'il s'agit d'"une lutte contre le gaspillage et l'inefficacité, qui est considérable en matière de santé (...) Un combat non seulement légitime mais aussi souhaitable". Il va jusqu'à dire que dépenser 50 000 euros pour survivre deux mois de plus ne peut se justifier.

    Une vie n'a pas de prix. Ni une quelconque portion de celle-ci. Comment un homme, médecin, peut-il arriver à la conclusion qu'il existe un montant raisonnable pour un mois de vie en plus ? Tuer de façon absolue l'avenir de quelqu'un est un délit. Cela s'appelle un homicide. Dans la vie, il y a des moments, un regard, un sourire, un baiser qui durent quelques secondes mais qui valent (plus qu')une vie. La vie, c'est essentiellement un avenir. Même sur un lit d'hôpital, en pleurs, dans un océan de souffrance. La vie c'est cela aussi. Ce n'est pas seulement de la joie, c'est également la douleur.

    Les médecins vont-ils tourner le dos au serment d'Hippocrate pour, de façon hypocrite, jurer de défendre avec orgueil, brio – et une discipline toute militaire – le budget ? Dans son rapport, le conseil estime que les médecins devraient obligatoirement avoir une formation dans le domaine de l'éthique afin de prendre des décisions plus justes et, rendez-vous compte, plus responsables !

    Vous me direz que l'on a plus les moyens et vous me demanderez qui je choisirais entre deux malades aux diagnostics et aux pronostics différents... Le problème n'est pas le coût des thérapies, mais l'argent qui aurait dû exister pour les payer et qui est canalisé pour d'autres profits.

    Il doit y avoir une foule de gens en quête d'une formule mathématique qui déciderait du oui ou du non à donner, s'agissant du futur des malades se trouvant dans un état avancé. Néanmoins, il me semble bien plus humain que, dans les cas extrêmes, ce soit quelqu'un qui le fasse, quelqu'un avec des valeurs qui l'assume. Jamais un algorithme qui s'applique de façon impersonnelle... Et derrière lequel, par la suite, beaucoup se cacheront.

    Bientôt, la capacité de l'Etat à payer les retraites se terminera. Que diront alors ces messieurs des sciences de la vie ? Sans doute l'un d'entre eux viendra nous dire que la vie, au-delà de 70 ans, n'a plus de sens, que la qualité de vie des plus jeunes est mise en cause par ces égoïstes qui ont déjà vécu plus qu'il ne faut... Ou peut-être nous dira-t-il que l'on aurait dû privilégier l'avortement... Ou une autre énormité difficile à imaginer.

    Ceux qui contribuent, avec leur savoir sur l'éthique et la vie, à l'application de telles mesures politiquement inhumaines se fourvoient. Et ce dans un pays qui peut avoir peu d'argent mais qui n'en a pas moins beaucoup de valeurs. Malgré ceux de nos concitoyens prêts à échanger des vies contre de l'argent.

    http://www.courrierinternational.com/article/2012/10/08/au-portugal-depenser-moins-pour-vivre-moins
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