• Lope de Aguirre est un conquistador espagnol, né près d'Oñate en 1508 et mort le 27 octobre 1561 à Barquisimeto, aujourd'hui situé au Venezuela. Surnommé El Loco (Le Fou en français), il se rendit célèbre par sa cruauté et sa rébellion contre l'autorité du Roi Philippe II d'Espagne.

    “Lorsque j´étais jeune, j´ai traversé l´océan jusqu´à la terre du Pérou pour conquérir la gloire la lance à la main et afin de remplir mon devoir de gentilhomme. Durant 24 années, je vous ai rendu de grands services, en soumettant les indiens, en m´emparant de villes, et en me battant maintes fois en votre nom, en offrant toujours le meilleur de ma force et de mon habileté, sans jamais requérir de vos officiers la moindre aide, comme cela peut être vérifié dans vos mémoires royales. À présent, je crois fermement, très excellent Roi et seigneur, que pour moi et mes compagnons, vous n´avez jamais été rien d´autre qu´un tyran cruel et un ingrat.(…) Puisse Dieu faire que nous obtenions avec nos armes la récompense qui nous est due en droit, mais que vous nous avez déniée. --- Lope de Aguirre, fils de vos loyaux vassaux basques, et à présent rebelle jusqu´à la mort contre vous et votre ingratitude.”

    Lettre de Lope de Aguirre au roi Philippe II d´Espagne. 1561.

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  • Stephen Bantu Biko, dit Steve Biko, né le 18 décembre 1946 et mort le 12 septembre 1977, est un militant noir d'Afrique du Sud et une des grandes figures de la lutte anti-apartheid.

    Né à King William's Town dans la province du Cap, Steve Biko est très tôt confronté à la politique à cause de son frère, arrêté en 1963 pour militantisme anti-apartheid.

    Étudiant à l'université de médecine du Natal où il est élu au conseil représentatif des étudiants noirs, Biko est délégué en 1967 à la conférence de la National Union of South African Students (NUSAS) à l'Université de Rhodes.

    Révolté par sa condition de noir dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, il en vient rapidement à rompre avec le libéralisme et la diversité multiraciale prônée par la NUSAS.

    En 1968, il milite pour un mouvement exclusivement noir au contraire de la NUSAS largement ouverte aux étudiants libéraux blancs.

     

    Le 12 septembre 1977, il meurt en détention, officiellement des suites d'une grève de la faim. Le prêche lors de ses funérailles est assuré par Desmond Tutu, futur Prix nobel de la paix, alors proche de la Black theology (théologie noire) .

    Les conditions de cette détention et le décès brutal de Steve Biko sont alors l'objet d'une polémique internationale qui débouche sur la condamnation du régime sud-africain. À l'ONU, le conseil de sécurité vota coup sur coup les Résolutions 417 (31 octobre 1977) et 418 (4 novembre 1977), cette dernière imposant un embargo sur les ventes d'armes à destination de l'Afrique du Sud. Après son martyr, Biko devint le symbole de la résistance noire à la cruauté du pouvoir en place.

    Aux questions du député libéral Helen Suzman sur la mort de Biko, la réponse du ministre de la justice, Jimmy Kruger, résonna à travers le monde entier : « la mort de Steve Biko me laisse froid ». Les policiers concernés ne reçoivent qu'un blâme dans un premier temps alors que les médecins impliqués sont pris à partie par leurs collègues. La police finira par confesser le meurtre de Steve Biko à la Commission vérité et réconciliation à la fin des années 1990.

    Le 7 octobre 2003, soit près de 10 ans après l'avènement d'un régime multiracial en Afrique du Sud, la justice sud-africaine renonce à poursuivre les 5 policiers pour manque de preuves et absence de témoins.



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  • Patrice Émery Lumumba (né le 2 juillet 1925 à Onalua, Congo belge - assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga) est le premier Premier ministre de la République démocratique du Congo de juin à septembre 1960. Il est, avec Joseph Kasa-Vubu, l'une des principales figures de l'indépendance du Congo belge.

    Patrice Émery Lumumba est considéré au Congo comme le premier « héros national ». Il a en effet été assassiné par des responsables de l'État du Katanga avec l'assentiment de la sureté de l'État belge, puissance coloniale du Congo.

     

    interview :

    http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/decolonisation/video/I00017504/patrice-lumumba-premier-ministre-de-la-republique-democratique-du-congo.fr.html

     

    Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito sont conduits par avion à Élisabethville, au Katanga, et livrés aux autorités locales. Lumumba, Mpolo et Okito seront conduits dans une petite maison sous escorte militaire où ils seront ligotés et humiliés par les responsables katangais comme Moïse Tshombé, Munongo, Kimba, Kibwe, Kitenge mais aussi les Belges Gat et Vercheure. Ils seront fusillés le soir même par des soldats sous le commandement d’un officier belge. En 2003, le Documentaire télévisé CIA guerres secrètes explique que Mobutu a fait dissoudre le corps de son rival dans l'acide, après l'avoir fait assassiner. Il est acquis en outre que les Etats-Unis avaient tenté de faire assassiner Lumumba mais le plan avait échoué au niveau du choix de l'assassin ; l'opération avait été ordonnée par Allen Dulles qui avait mal interprété la volonté du président Dwight Eisenhower

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  • Skinhead (des mots anglais skin « peau » et head « tête » : « cuir chevelu – à nu ») désigne à l'origine un jeune prolétaire britannique aux cheveux tondus ou non. Le phénomène skinhead est né au Royaume-Uni à la fin des années 1960. Il est apparenté à la mouvance modernist (les mods). Sa bande-son originale fut le earlyreggae et le ska. À la fois mode vestimentaire et musicale, cette première vague skinhead n'est rattachée à aucun mouvement politique tout en étant fortement influencé par ses origines ouvrières. En s'étendant au reste du monde dix ans plus tard, le phénomène skinhead a connu des évolutions importantes. Aujourd'hui, pour beaucoup, les skinheads apparaissent surtout comme des activistes d'extrême-droite. Pour d'autres au contraire les termes skinhead et nationaliste, ou raciste, ne peuvent s'accoler.

    Il est donc hasardeux d'utiliser l'expression « mouvement skinhead » sans autre précision, puisqu'elle impliquerait une union des skinheads, ou au moins une identité commune. Or il n'y a plus, loin de là, ni unité, ni communion entre tous ceux qui se réclament de l'identité skinhead depuis la fin des années 1960.

    http://www.dailymotion.com/video/x3ce8u_skinhead-attitude-doc-arte-p1_news#from=embed

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  • thomas Sankara

     

    Homme politique anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé. Il est né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou au Burkina Faso.

    Il incarna et dirigea la révolution burkinabé du 4 août 1983 jusqu'à son assassinat lors d'un coup d'État qui amena au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Il a notamment fait changer le nom de la Haute-Volta, issu de la colonisation, en un nom issu de la tradition africaine le Burkina Faso, le pays des hommes intègres et a conduit une politique d'affranchissement du peuple burkinabé. Son gouvernement entreprit des réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer l'éducation, l'agriculture et le statut des femmes. Son programme révolutionnaire se heurta à une forte opposition du pouvoir traditionnel qu'il marginalisait ainsi que d'une classe moyenne peu nombreuse mais relativement puissante.

    L'héritage politique et « identitaire » de Thomas Sankara — tout comme ceux de Patrice Lumumba, Amílcar Cabral ou Kwame Nkrumah — est considérable en Afrique.


     

     


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