• Le Projet MKULTRA (ou MK-ULTRA), dévoilé en 1975, est le nom de code d'un projet secret illégal de la CIA des années 1950 à 1970 visant à manipuler mentalement certaines personnes par l'injection de substances psychotropes. De 1951 à 1963, il se nommait Projet ARTICHOKE, le Projet BLUEBIRD (1951-1953) lui est apparenté

    Lettre d'approbation du Dr Sidney Gottlieb d'un sous-projet de MKULTRA sur le LSD daté du 9 juin 1953.
     

    L'Agence dépensa des millions de dollars dans des études ayant pour objet de tester littéralement des douzaines de méthodes pour influencer et contrôler l'esprit. Un document MKULTRA de 1955 donne une indication de l'ampleur de l'effort consenti ; ce document fait référence à l'étude d'un assortiment de substances qui altèrent l'esprit comme suit :

     

    1. Substances provoquant un raisonnement illogique et une impulsivité au point que le sujet se discréditera en public.
    2. Substances augmentant les capacités mentales et les capacités de perception.
    3. Substances empêchant ou contrariant les effets toxiques de l'alcool.
    4. Substances augmentant les effets toxiques de l'alcool.
    5. Substances produisant les signes et symptômes de maladies connues de façon réversible, pouvant être ainsi utilisées pour les simuler.
    6. Substances rendant la persuasion de l'hypnose plus facile ou qui augmentent son utilité.
    7. Substances renforçant les capacités de l'individu à supporter privation, torture et coercition pendant un interrogatoire ou lavage de cerveau.
    8. Substances et méthodes physiques produisant l'amnésie des événements se déroulant avant et pendant leur utilisation
    9. Méthodes physiques pour produire choc et confusion sur de longues périodes et susceptibles d'être utilisées de façon furtive.
    10. Substances provoquant des incapacités physiques comme paralysie des jambes, anémie aigüe, priapisme, etc.
    11. Substance produisant une euphorie « pure », sans « re-descente ».
    12. Substances altérant la personnalité de telle façon que la tendance du sujet à devenir dépendante d'une autre personne est augmentée.
    13. Substances causant une telle confusion mentale que l'individu sous son influence lors d'un interrogatoire trouvera difficile de soutenir une histoire fabriquée.
    14. Substances qui font baisser l'ambition et l'efficacité générale de l'homme lorsque administrées en quantités indétectables.
    15. Substances qui provoquent faiblesse et distorsion visuelle ou auditive, de préférence sans effets permanents.
    16. Pilule assommante qui peut être administrée subrepticement dans la nourriture, les boissons, les cigarettes, ou sous forme d'aérosol, etc., qui peuvent être utilisées en toute sécurité, provoquent une amnésie maximum, et qui pourraient convenir à certains types d'agents sur une base ad hoc.
    17. Substances qui peuvent être administrées subrepticement par les voies supérieures, et qui en très petites quantités rendent impossible toute activité physique.
    « Le directeur adjoint de la CIA a révélé que plus de trente universités et institutions avaient participé à un large projet de tests et d'expérimentations qui incluait des tests de médicaments cachés sur des sujets non-volontaires de toutes les catégories sociales, hautes et basses, américains et étrangers. Plusieurs de ces tests consistaient à administrer du LSD sur des sujets ignorants dans diverses situations sociales. Au moins une mort fut enregistrée, celle du Dr Olson est due à ces activités. L'Agence a elle-même reconnu que ces expériences n'avaient pas de valeur scientifique. Les agents qui faisaient le suivi n'étaient pas des observateurs scientifiques compétents. »
    Sénateur Kennedy.
    Sénat des États-Unis, le 3 août 1977
    COMITÉ SUR LE RENSEIGNEMENT,
    SOUS-COMITÉ SUR LA SANTÉ
    SERVICE DE RECHERCHE DU COMITÉ DES RESSOURCES HUMAINES

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_MK-Ultra
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  • Wikileaks: no bloodshed inside Tiananmen Square, cables claim

    Secret cables from the United States embassy in Beijing have shown there was no bloodshed inside Tiananmen Square when China put down student pro-democracy demonstrations 22 years ago.

    The cables, obtained by WikiLeaks and released exclusively by The Daily Telegraph, partly confirm the Chinese government's account of the early hours of June 4, 1989, which has always insisted that soldiers did not massacre demonstrators inside Tiananmen Square.

    Instead, the cables show that Chinese soldiers opened fire on protesters outside the centre of Beijing, as they fought their way towards the square from the west of the city.

    Three cables were sent from the US embassy on June 3, in the hours leading up to the suppression, as diplomats realised that the final showdown between the protesters and soldiers was looming.

    The cables described the "10,000 to 15,000 helmeted armed troops" moving into the city, some of whom were "carrying automatic weapons".

    Meanwhile, "elite airborne troops" and "tank units" were said to be moving up from the south.

     

    http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/wikileaks/8555142/Wikileaks-no-bloodshed-inside-Tiananmen-Square-cables-claim.html

     

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  • Henry Ford (30 juillet 1863 à Dearborn, Michigan, États-Unis – † 7 avril 1947, Dearborn) est un industriel de la première moitié du XXe siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford. Son nom est notamment attaché au fordisme, une méthode industrielle alliant un mode de production en série basé sur le principe de ligne d’assemblage et un modèle économique ayant recourt à des salaires élevés. La mise en place de cette méthode au début des années 1910 révolutionne l’industrie américaine en favorisant une consommation de masse et lui permet de produire à plus de 15 millions d’exemplaire la Ford T ; il devient alors l’une des personnes les plus riches et les plus connues au monde.

     

    Ford, General Motors et le Troisième Reich : une collaboration “hautement profitable”

    Il y a près de soixante ans, les GIs américains qui se battaient en Europe contre les troupes d’Hitler eurent la surprise de découvrir que les militaires allemands conduisaient des camions Ford. S’ils avaient porté leurs regards vers le ciel, ils auraient pu voir voler les avions nazis construits par Opel, une filiale de General Motors (GM). En 1939, les filières allemandes de General Motors et Ford approvisionnaient 70% du marché allemand de voitures. Les filiales allemandes de ces deux géants de l’automobile ont aussi fabriqué du matériel militaire pour les armées de l’Etat fasciste. Des recherches historiques ont établi que certains des dirigeants de ces deux firmes collaborèrent à la conversion en industries militaires des usines Ford et GM d’Allemagne et des zones occupées de France et de Pologne.

    Un chercheur, Bradford Snell, a comparé l’importance relative, pour les fascistes allemands, de la Suisse - qui a facilité les activités financières des nazis durant la seconde guerre mondiale - avec celle de GM. Snell écrit : "La Suisse était juste une caisse de dépôt pour l’argent des pillages. Par contre, GM faisait partie intégrante de l’effort de guerre allemand. Les Allemands auraient pu envahir la Pologne et la Russie sans la Suisse. Ils n’auraient pu en faire autant sans GM".

    Au sujet des rapports entre Ford et les Nazis, l’historienne Miriam Kleinman écrit : "Quand vous pensez à Ford, vous pensez au baseball ou aux donuts. Vous ne pensez pas au portrait d’Henry Ford qu’Hitler avait accroché dans son bureau." De fait, les rapports entre Henry Ford et le dictateur allemand sont antérieurs à la prise de pouvoir par les Nazis, en 1933. Parmi les anti-sémites, Henry Ford s’est distingué en publiant de nombreuses calomnies contre le peuple juif dans un journal qui lui appartenait. Si bien qu’en 1931, Hitler disait, dans le Detroit News : "Je considère Henry Ford comme une inspiration." L’admiration était apparemment réciproque. En juillet 1938, Henry Ford acceptait une médaille du gouvernement allemand, la plus grande récompense qui pouvait être remise à un étranger par les Nazis. Un mois plus tard, James Mooney, un haut dirigeant de GM, recevait également une médaille du gouvernement allemand "pour les grands services rendus au Reich." L’écrivain anglais Charles Higham cite ces paroles de Mooney, en 1940 : "Hitler est dans le vrai, et je ne ferai rien qui puisse le contrarier."

    A la fin de la guerre, Henry Schneider, un enquêteur de l’armée américaine, qualifiait la filiale allemande de Ford d’"arsenal du nazisme, du moins pour les véhicules militaires". D’après Schneider, ce dispositif avait l’approbation des dirigeants de Ford, aux USA. La reconnaissance des Nazis pour Ford et GM était bien fondée : les camions "Blitz", produits dans une usine construite par GM à Berlin, étaient une composante majeure de la "Blitzkrieg", l’agression allemande contre ses pays voisins : la Pologne, l’URSS et la France. Opel, la filiale allemande de GM, et Ford-Allemagne étaient les deux premiers constructeurs de camions pour les forces militaires allemandes.

    La relation mutuellement avantageuse entre les deux géants américains de l’automobile et l’Etat fasciste dépassait largement le cadre du commerce de camions. Schneider affirme que Ford livrait aux Allemands de grandes quantités de caoutchouc, une matière vitale pour assurer la mobilité des armées fascistes. L’écrivain Snell accuse GM d’avoir fourni au régime nazi la technologie nécessaire pour produire du carburant synthétique. Snell dit avoir été informé par le chef des armées nazies Albert Speer que, sans cette technologie, Hitler "n’aurait jamais songé à envahir la Pologne." Le déchaînement de la guerre en 1939 n’a donc pas du surprendre GM ou Ford ; ces deux firmes qui ont rivalisé pour le marché allemand depuis les années 1920.

    Dans les six années précédant la seconde guerre mondiale, les Nazis s’étaient attribué le devoir de persécuter les ennemies du fascisme en Allemagne, notamment les communistes, les sociaux démocrates et les juifs. En amorçant la guerre, l’état Hitlérien visait simplement ses ennemis extérieurs, les peuples Européens. L’assaut allemand contre la Pologne, en 1939, qui opposa les tanks allemands à la cavalerie polonaise, n’a pas mis fin à l’étroite coopération entre les filiales allemandes de Ford et de GM et l’Etat fasciste. Quelques semaines après l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’armée nazie, en 1939, Alfred P.Sloan, le patron de GM, remarquait que la production et les ventes de GM en Allemagne étaient "hautement profitables." James Mooney, qui dirigeait les filiales européennes étrangères de GM, eut des entretiens avec Hitler deux semaines après l’invasion de la Pologne, à la suite de quoi les filiales allemandes de GM continuèrent de fabriquer du matériel de guerre pour l’armée nazie.

    Le chercheur Charles Higham soutient que les filiales de Ford qui se trouvaient dans la France occupée par les Allemands continuèrent de produire des camions pour l’armée nazie après 1941, et que Ford ouvrit une autre filiale en Algérie, pour fournir au Général Rommel des camions et des voitures blindées. En avril 1943, le secrétaire américain au trésor Henry Morgenthau estimait que la production de la filiale française de Ford était "au seul profit de l’Allemagne", qui avait "clairement démontré sa volonté de protéger les intérêts de Ford."

    Pour quiconque avait des yeux pour voir, le futur que les Nazis préparaient aux peuples du monde était parfaitement clair : guerre perpétuelle, antisémitisme, racisme, dictature et mépris de la culture. Or, cela n’a pas dissuadé Ford ou Sloan de jouer un rôle important, sinon irremplaçable, dans l’agression nazie contre l’Europe. Voilà qui en dit long sur la classe capitaliste.

    Sloan et Ford ont maintenu leur coopération avec l’Allemagne d’Hitler pendant huit des douze années du joug fasciste (entre 1933 et 1941). Cela suggère fortement qu’il manque aux grands capitalistes le sens moral que la plupart des gens possèdent. Ceci dit, Sloan et Ford n’étaient pas les seuls à entretenir des relations privilégiées avec les Nazis : c’était aussi le cas du patriarche de la famille Bush, Prescott Bush. L’enthousiasme suscité par Hitler chez une large fraction de la classe dirigeante américaine est une expression claire du fait que ce n’est pas la bonne classe sociale qui détient le pouvoir.


     

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  • Créée par mandat impérial, l'Unité 731 (731 部隊, Nana-san-ichi butai ) était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, créée en 1925 et dirigée par Shirō Ishii se consacrait « à la prévention des épidémies et la purification de l'eau », mais elle effectuait en réalité des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Elle est aujourd'hui reconnue comme responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

    En 1981, son existence est rendue publique par la publication d'un rapport scientifique suivi d'un best-seller intitulé Akuma no hōshoku (悪魔の飽食 , « la goinfrerie du Diable ») écrit par Seiichi Morimura (en).

    En juillet 1989, des os humains sont découverts lors de fouilles près de l'Institut national des maladies infectieuses (国立感染症研究所, Kokuritsu kansenshō kenkyūjo ), à proximité du parc Toyama (戸山公園, Toyama kōen ) dans l'arrondissement de Shinjuku à Tokyo, sur le site de l'ancienne Institut qui servait d'école médicale pour l'armée impériale durant la guerre. Ces os sont alors soupçonnés d'être les restes de victimes chinoises, liées à l'unité 731. En 1992, l'anthropologiste Hajime Sakura étudie ces restes à la demande des autorités locales, et conclut qu'ils appartiennent à plus de 62 personnes, la plupart d'origine mongoloïde, et présentent des traces d'opérations chirurgicales, notamment du cerveau.

    Suite à la décision en 1993 de la mairie d'arrondissement de bruler ces restes sans rechercher leur identité, des groupes de citoyens portent plainte, arguant que cette décision viole les conventions de Genève ; la mairie gagne ce procès en 2000. Cependant le ministère japonais de la Santé et des Affaires sociales mène entre temps son enquête sur près de 400 officiers liés à l'école médicale, et conclut qu'aucune preuve ne permet de lier ces restes à l'unité 731. Les restes sont cependant conservés pour d'éventuelles nouvelles recherches. À partir de 2004, un groupe de résidents locaux et de savants demandent à ce que soient pratiqués des examens complémentaires : analyse ADN et superposition d'images à partir de photos de prisonniers de guerre de l'unité 731, sans succès.

    En 1997 et 1999, 180 Chinois et Coréens demandent réparation à la justice japonaise : dix millions de yens par personne et des excuses du Gouvernement. Le 27 août 2002, un tribunal japonais reconnait l'existence de cette unité et leur activité, mais dédouane le gouvernement de futures compensations, les traités internationaux ayant déjà réglé les questions de réparations d'après-guerre. Ce jugement est confirmé en 2005 par la Haute Cour. Le Japon a également implicitement reconnu l'utilisation d'armes chimiques lors de la guerre, en participant au démantèlement d'anciens stocks de bombes toujours enfouis en Chine, notamment à Guangzhou. Certaines de ces bombes étaient fabriquées par l'unité 731. À la suite de cette déclaration, l'État japonais finance et contribue à des opérations de déminage des sites de stockage de Mandchourie, le plus important étant resté soixante ans durant en plein air dans la région de Harbin, éloigné de l'ancien complexe industriel de production.

    En 2006, le médecin militaire de 84 ans Akira Makino, a reconnu avoir procédé entre décembre 1944 et février 1945 à des amputations et des vivisections sur des prisonniers philippins et notamment des enfants alors qu'il était en poste à Mindanao : « Je n'ai pu refuser d'obéir aux ordres et j'ai fait quelque chose de cruel. [...] J'aurais été exécuté si j'avais refusé d'obéir aux ordres. C'était la règle à l'époque. Nous ne devons pas refaire ces horreurs. J'ai la responsabilité de révéler la vérité sur la guerre ». Selon Makino, les vivisections pouvaient durer entre dix minutes et trois heures. Les membres étaient d'abord coupés, puis les organes étaient retirés un à un. Les opérations étaient menées tous les trois jours et ont cessé lors du débarquement des soldats américains.

    La même année, une ancienne infirmière, Toyo Ishii, déclare avoir participé à l'inhumation de cadavres à proximité de l'ancienne école médicale près du parc Toyama à Tokyo, avant l'arrivée de l'armée américaine suite à la capitulation du Japon en août 1945. Le Ministère japonais de la Santé décide alors de lancer de nouvelles fouilles, qui débutent en février 2011 après le relogement des résidents et la démolition des bâtiments situés sur ce terrain de 3 000 m².

    En 2007, Ken Yuasa, médecin ayant pratiqué de 1942 à 1945 des vivisections dans un hôpital militaire du Shanxi, affirmait qu'au moins 1 000 Japonais, incluant des médecins, ont participé à des vivisections en Chine : « J'avais peur lors de ma première vivisection ; mais la deuxième fois, c'était beaucoup plus facile. À la troisième reprise, j'étais prêt à la faire de bon cœur ».

     

    Selon certaines sources, plus de 10 000 hommes, femmes et enfants seraient morts dans les laboratoires. Selon les travaux publiés en 2002 par le Symposium International sur les Crimes de la Guerre Bactériologique, le nombre de personnes décédées en Chine suite aux expérimentations et à l'usage des armes bactériologiques par l'Armée impériale japonaise s'élève à plus de 580 000

     Une personne qui se rend perd son honneur et a ce moment la elle ne vaut pas plus qu´un bout de bois et on peut on faire ce que l´on veut armée japonaise....

     

     lien pour reportage en francais : attention image shock

     

    http://www.mystere-tv.com/les-mysteres-de-l-unite-731-v1609.html


    reportage en anglais : look out  horrible things

     


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