• L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) se présente comme la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays.

    L'OMC pose le problème de la non séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), qui est pourtant la base de toute démocratie.

    En effet, non seulement cet organisme établit les lois du commerce international (pouvoir législatif), les fait appliquer (pouvoir exécutif), mais règle aussi les différents litiges commerciaux entre états, grâce à l'ORD (organe de réglement des différents), sorte de tribunal interne de l'OMC (pouvoir judiciaire).

    Alors que cet organisme prétend lutter pour plus d'égalité et de liberté en matière de commerce, il ne fait que soumettre économiquement les pays en voix de développement.
    Sous couvert de "libre-échange", l'OMC ne favorise véritablement que le profit des grandes multinationales occidentales, au détriment des réalités sociales humaines.
    De plus, tous les membres de L'OMC n'ont pas la même implication ni la même influence dans l'organisation. Généralement les pays les plus pauvres comme le Sénégal, le Guatemala ou le Koweit ne sont pas autant considérés que les Etats-Unis ou Taiwan.

    L'OMC, au même titre que la banque mondiale ou le fond monétaire international, est donc actuellement utilisé par le système pour maintenir la crise mondiale et assurer la mainmise des pays occidentaux dans l'économie mondiale.
    Ce rapport de domination économique entretient le néocolonialisme à travers les privatisations, les inégalités de subventions, de taxes douanières, mais également à travers tout le processus de brevetabilité du vivant, qui vise à transformer chaque chose en marchandise (et donc en profit), telle que l'eau, les différentes espèces végétales et animales, et même les différents gènes humains.

    Références :

    - Livres : "OMC, le pouvoir invisible" - Agnès Bertrand et Laurence Kalafatides, Fayard
    - DVD : "Pas assez de volume, notes sur l'OMC" de Vincent Glenn

    Liens Internet :

    Dailymotion :
    - "Le Bien Commun"de Carole Poliquin
    - "The Corporation" de Jennifer Abbott, Mark Achbar et Joel Bakan
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    Partie 2
    Partie 3

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  • La Banque mondiale et le Fond Montétaire International (FMI) sont deux organisations internationales jumelles.
    Leur rôle est d'accorder des crédits aux pays connaissant des dettes extérieures et des difficultés financières. Elles leur impose en contrepartie certaines politiques économiques.
    Si, officiellement, leur mission est de lutter contre la pauvreté, en réalité, elles ne font que la créer et l'entretenir.
    Ces organismes endettent les pays déjà pauvres et appliquent des politiques comme les privatisations, qui permettent aux puissances industrialisées (les pays occidentaux) de conserver leur main mise sur les richesses de ces pays (néocolonialisme).
    Ils ont systématiquement soutenus des dictatures, menant une politique très souvent en violation des droits humains fondamentaux.


    Références :
    - Livres :

    • "La Grande Désillusion" - Joseph Eugene Stiglitz - Paris, Plon (et Livre de Poche, 2003)
    • "Banque Mondiale : le coup d'état permanent" - Eric Toussaint - Co-édition CADTM (Liège, Belgique) / Syllepse (Paris) / Cetim (Genève)
    • "50 Questions, 50 Réponses sur la dette, le FMI et la Banque Mondiale" - Eric Toussaint & Damien Millet - Co-édition Syllepse (www.syllepse.net) / CADTM, 2002


    - DVD : "Argentine et FMI, mémoire d'un saccage" - 2003, Fernando E. Solanas
    Sur les conséquences des politiques du FMI en Argentine

    Liens Internet :
    - sites
    www.cadtm.org

    - vidéos en streaming :
    sur Dailymotion : Quand le FMI fabrique la pauvreté

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